J’ai dû rêver trop fort, Michel Bussi, Presses de la Cité.

« J’essaie d’être le plus lucide possible. Je ne crois plus au hasard ! Fini ! Je me contente de constater les faits, et celui-ci est clair, même s’il relève de la sorcellerie : j’attendais un signe du passé et il m’est apparu. Quelqu’un me l’a servi. Quelqu’un qui sait ce qu’il signifie. Charlotte ? Un serveur machiavélique ? Un Dieu capable de lire dans mon cerveau ? Aucune hypothèse n’a de sens… »

 « Et toi, Maman ? Il y a quelqu’un que tu as aimé si fort que tu ne veux pas l’oublier ? Tellement fort que toute ta vie, tu croiseras des choses qui te feront penser à lui ? »

Malgré son omniprésence dans les rayons depuis plusieurs années, je ne m’étais jamais attardée sur un roman de Michel Bussi. Je ne sais pas pourquoi. Il y a parfois quelques auteurs que nous ne connaissons pas, et pourtant, rien ne nous attire… Puis est sorti ce roman, j’ai dû rêver trop fort. Un titre aussi vertigineux que la chanson dont il est tiré, le Vertige de l’Amour. L’hirondelle de la couverture semblait m’inviter à m’envoler avec elle, la suivant inexorablement au fil des pages. Encore une fois, afin de ne pas vous gâcher la surprise de la lecture, je vais résumer le livre de façon très globale… 

Nathalie est une quinquagénaire, heureuse entourée de sa petite famille, son mari Olivier et ses deux filles, Laura et Margot. Ce n’est pourtant pas évident tous les jours avec son métier d’hôtesse de l’air. Toujours par monts et par vaux. La vie est un éternel recommencement. 1999-2019… Nathalie va revivre un passé qu’elle garde au fond d’elle comme un trésor. Simples coïncidences ? Hasard ? Destin ? Simples coïncidences ?

Dès les premières pages, le lecteur s’attache au personnage de Nathalie, le personnage principal du roman. L’histoire est ancrée, frénétique, on tourne les pages en se demandant ce qui nous attend à la suivante… On imagine la plus folle des histoires, on la transforme au fur et à mesure des indices disséminés ici ou là… Et on s’interroge. Non seulement sur la vie de Nathalie, mais sur notre propre vécu. Sur les coïncidences que nous voyons parfois partout, peut-être à tort : signe du destin ou simple hasard ? « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». Si la phrase de Paul Eluard est citée par un des personnages du livre, je pense que j’avais rendez-vous avec Michel Bussi en ce mois de mai 2019. Et vous ?

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