Sophie Delassein, Le dernier testament de Maurice Finkelstein, Seuil.

« Ce que je ne découvre pas en revanche, c’est qu’on peut aller au-devant de péripéties imaginables dès lors que l’on s’encombre le quotidien de la tutelle d’un aïeul. Or moi, j’en ai deux : Gisèle et Maurice Finkelstein. »

« Même s’il me hurlait pas mal dessus, je restais sa Sophinette chérie et, allez savoir pourquoi, j’étais convaincue qu’au bout du rouleau les Finkelstein finiraient par me désigner comme leur unique héritière. »

Je remercie tout d’abord Babelio ainsi que la maison d’édition pour l’envoi de ce livre. Comme je vous l’ai dit la dernière fois, le mois de mars est passé à toute vitesse, me laissant (hélas) que très peu de temps pour lire. Il y a des moments comme ça, il faut prendre son mal en patience. Les prochaines semaines, qui s’annoncent plus calmes – contexte sanitaire oblige – vont me permettre de piocher dans ma pile à lire qui a pris de la hauteur, et de partager avec vous ces lectures. Il y a un an, Confinement Ier ne m’avait pas donné envie de lire plus que cela. C’était une période étrange, nouvelle, inconnue. Aujourd’hui, c’est différent, et j’ai un manque accru de lecture !

Sophie – l’autrice et narratrice – ne rêve que d’une chose: toucher le pactole. Elle ne joue pas au loto, mais attend l’héritage de son oncle, Maurice Finkelstein, et de sa tante, Gisèle. Alors que l’histoire familiale de ce couple âgé est des plus compliquée, et non des moins singulières, Sophie a toutes les raisons de croire qu’elle sera la digne héritière de la richesse de son oncle et de sa tante. Alors qu’elle fantasme sur cet héritage, comment sa relation avec son oncle va-t-elle évoluer ?

Un roman qui présente un style oral. Entre des relations familiales complexes, où le faux-semblant est roi, et un récit du quotidien à la manière d’un humoriste de stand-up, Sophie Delassein livre un roman cru, où la superficialité du discours flirte avec des sujets de société profonds. Une lecture détente sympathique.

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