Samedi soir étaient de passage au théâtre, le quatuor Ludwig et Didier Sandre, sociétaire de la comédie française, pour un spectacle savoureux. Pour la musicienne et l’amoureuse des mots et des échanges épistolaires que je suis, nul doute, ce spectacle me plairait.
La dramaturgie du spectacle a été faite à partir d’une alternance de morceaux de musique de Haydn à Chostakvitch, en passant par Beethoven et Schumann, et des lettres d’amour écrites à travers les âges, par Flaubert, Hugo, Napoléon ou François Mitterand.
Si j’ai regretté que les lettres et les morceaux de musique ne soient pas davantage liés, j’ai apprécié écouter Didier Sandre faire résonner ces lettres d’amour, et me délecter de cette poésie propre à ces lettres si intimes… C’est l’évolution du style, dans la composition des lettres et des œuvres musicales que Didier Sandre a voulu mettre en avant.
Une invitation à (re)découvrir des œuvres, musicales et littéraires !
Coup de cœur pour cet Assai Agitato du quatuor n°3 opus 41 de Schumann et cette lettre de Flaubert… Laisse-moi t’aimer à ma guise, à la mode de mon être, avec ce que tu appelles mon originalité. Ne me force à rien, je ferai tout. Comprends-moi et ne m’accuse pas.

