Djaïli Amadou Amal, Les Impatientes, J’ai lu.

« Patience, mes filles ! Munyal ! Intégrez-le dans votre vie future. Inscrivez-la dans votre coeur, répétez-la dans votre esprit. Munyal ! Telle est la seule valeur du mariage et de la vie. »

Tous les ans, au moins de juin, lorsqu’on est professeur, c’est un peu Noël. Notre casier déborde de nouveautés littéraires (pour les professeurs de français évidemment), et de nouvelles éditions à – peut-être – travailler avec nos élèves l’année suivante. Si j’ai reçu les oeuvres au bac, j’ai aussi reçu ce livre, qui peut s’inscrire dans le programme des épreuves anticipées de français, l’année prochaine. Je l’ai lu pour mon plaisir personnel, sans penser à une éventuelle séquence pédagogique, pour aborder l’oeuvre avec l’oeil le plus neutre possible.

Ramla, Hindou et Safira sont trois femmes vouées à n’être que l’épouse de l’homme qui leur a été choisi. Chacune va essayer de faire entendre sa voix malgré les contraintes qu’impose le fonctionnement de la concession. Trois histoires, liées plus ou moins. Comment ces femmes vont-elles lutter pour leurs droits ?

Trois voix qui rendent compte de la place de la femme au sein de la concession, au sein d’un fonctionnement traditionnel. A la lecture de ce livre, on ne peut que prendre le parti de nos trois protagonistes.

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